Inventeurs

Les inventeurs

Quantum Genomics développe une nouvelle approche thérapeutique basée sur l’inhibition de l’aminopeptidase A au niveau cérébral : BAPAI (Brain Aminopeptidase A Inhibition), résultat de plus de vingt années de recherche académique au sein des laboratoires du Collège de France, de l’INSERM et du CNRS.

Les travaux de recherche réalisés par l’équipe du professeur Bernard-Pierre Roques (Unité INSERM U1022 / CNRS / Université Paris Descartes) et l’équipe du docteur Catherine Llorens-Cortès (Unité INSERM U1050 / Collège de France) ont permis de caractériser le rôle du système rénine-angiotensine (SRA) cérébral et plus particulièrement celui de l’aminopeptidase A (APA) dans le contrôle de certaines fonctions cardiovasculaires dont celui de la pression artérielle. Ces travaux ont également abouti à la synthèse et à la caractérisation de molécules non-peptidiques originales inhibant sélectivement l’APA tel que le produit firibastat.

Quantum Genomics détient une licence exclusive et mondiale pour l’exploitation de plusieurs brevets et du savoir-faire détenus par l’INSERM et  le CNRS autour de la technologie BAPAI. Ces brevets protègent en outre l’utilisation thérapeutique chez l’Homme et l’animal des inhibiteurs de l’aminopeptidase A.

Pierre Corvol, docteur en médecine, est professeur émérite au Collège de France et administrateur honoraire du Collège de France. Il a dirigé le service d’hypertension artérielle de l’hôpital Broussais (1986 -1999) et a été directeur de l’unité Inserm de Pathologie vasculaire et d’endocrinologie rénale (1982 – 2006). Il a été Professeur au Collège de France (Chaire de Médecine Expérimentale) de 1989 à 2012. Il consacre ses travaux à l’étude des mécanismes hormonaux de régulation de la pression artérielle. Il a établi le rôle crucial du système rénine – angiotensine – aldostérone dans le contrôle de la fonction rénale et cardiaque. Les travaux de son équipe ont contribué au développement des traitements couramment utilisés dans l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires. Il a mené les premières études sur la génétique de l’hypertension artérielle humaine. Il a travaillé récemment sur l’angiogenèse et le remodelage de la paroi artérielle dans les pathologies cardiovasculaires.

Il est membre de l’Académie des Sciences, de l’Académie de Médecine et de l’American Academy of Arts and Sciences. Il a reçu de nombreux prix dont le Ciba Award for Hypertension Research (1985) et le Grand Prix Inserm (2006).

Principales publications (parmi 732) : clonage de la rénine et de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (Nature, 1982 ; PNAS, 1988) ; génétique moléculaire de l’hypertension humaine (Cell, 1992) ; conséquences fonctionnelles de mutations inactivatrices du système rénine chez l’homme (Human Mol. Genetics, 2011 et 2013).

Professeur émérite au Collège de France
Administrateur honoraire du Collège de France
Membre de l’Académie des Sciences
Membre de l’Académie de Médecine
Membre de l’American Academy of Arts and Sciences

Catherine Llorens-Cortes est docteur en Neurobiologie (Université Pierre et Marie Curie, Paris). Elle a intégré en 1987 le corps des Chargés de recherche de l’INSERM puis a été nommée Directrice de Recherche en 1992. Elle a été à partir de 2003 au Collège de France, directrice de l’unité INSERM U691 intitulée « Neuropeptides Centraux et Régulations Hydrique et Cardiovasculaire, intégrée en 2011 dans le CIRB. Catherine Llorens-Cortes effectue ses premiers travaux de recherche sur les systèmes opioïdes endogènes. Elle montre l’existence de récepteurs opiacés sur les neurones dopaminergiques (Nature 1977), permettant de mieux comprendre la régulation dopaminergique par la morphine et son rôle dans le système de récompense et les processus addictifs. Elle propose un modèle d’instauration de la tolérance et de la dépendance à la morphine (Nature 1978). Elle contribue à l’identification des deux peptidases impliquées dans l’inactivation des enképhalines, caractérise l’une d’entre elles, l’endopeptidase neutre 24-11 et participe au développement de l’un de ses inhibiteurs, le Thiorphan (Nature 1980), désormais utilisé comme anti-diarrhéique. A partir de 1992, elle centre ses recherches à l’interface des neurosciences et du cardiovasculaire en étudiant l’organisation et le rôle fonctionnel du système rénine-angiotensine (SRA) cérébral. Catherine Llorens-Cortes et son équipe ont identifié dans le cerveau l’enzyme impliquée dans la formation de l’angiotensine III (AngIII), l’aminopeptidase A (APA) (PNAS 1996), puis montré que l’AngIII exerce un effet stimulateur tonique sur le contrôle de la pression artérielle chez le rat hypertendu (PNAS 1999). Son laboratoire a ensuite caractérisé in vitro et in vivo des inhibiteurs de l’APA, exemplifiés par le RB150, qui administré par voie orale chez l’animal hypertendu traverse les barrières intestinale, hépatique et hémato-encéphalique, pénètre dans le cerveau, bloque l’activité du SRA cérébral et normalise la pression artérielle pendant plusieurs heures (PNAS 2004, Hypertension 2008, 2012). Ces données ont démontré l’importance de l’APA cérébrale comme cible thérapeutique potentielle pour le traitement de l’hypertension artérielle et contribué à porter cette approche innovante du traitement de l’hypertension par les inhibiteurs de l’APA jusqu’au stade clinique. Pour ces travaux, elle a reçu plusieurs prix (dont le prix Pierre Desnuelle de l’Académie des Sciences, le prix de la Fondation de la Société Générale Asset Management pour l’Innovation Thérapeutique et le prix Danièle Hermann de l’Institut de France).
Pour une liste de ses publications voir le site : http://scholar.google.fr/citations?user=2IDz9xgAAAAJ

Docteur en Neurobiologie
Directrice du laboratoire « Neuropeptides Centraux et Régulations Hydrique et Cardiovasculaire Centre Interdisciplinaire de Recherche en Biologie (CIRB), INSERM U1050/ CNRS UMR 7241 Collège de France

Bernard P. Roques est docteur en pharmacie et pharmacologie (Université René Descartes, Paris) et en chimie physique (Ecole Polytechnique). Il est devenu professeur adjoint à l’Ecole Polytechnique, puis professeur à l’Université de Pharmacochimie René Descartes où il était directeur du département de pharmaco chimie moléculaire et structurale (INSERM -CNRS). Son laboratoire a conçu les premiers agents intercalants d’ADN et en 1977 le premier agent antidiabétique avec effet prolongé (Stagid®). Les plus importantes contributions de Bernard P. Roques sont dans le domaine des neuropeptides en découvrant que la douleur ainsi que l’humeur -contrôlées par les enképhalines (opioïdes endogènes) – sont modulées par deux métalloprotéases à zinc (NEP et APN), ce qui a mené à l’élaboration de Tiorfan® sur le marché des agents anti -diarrhéique.

Il a proposé le concept d’inhibiteurs doubles NEP / APN comme un nouveau moyen de créer de puissants analgésiques physiologiques et antidépresseurs et étendu ce concept aux maladies cardio-vasculaires.

Considéré comme leader dans la recherche sur les métalloprotéases à zinc physiologiques, Bernard P. Roques est membre des Académies Française et Européenne de Sciences, l’American College of Neuro – psychopharmacology, et du Conseil Scientifique de la Fondation maladie d’Alzheimer.

Professeur émérite à l’Université Paris Descartes
Membre de l’Académie des Sciences
Membre de l’Académie Européenne des Sciences
Membre de l’American college of Neuro-psychopharmacology

Marie-Claude Fournié-Zaluski a obtenu un doctorat en chimie de l’Université Pierre et Marie Curie , Paris, France . Elle a ensuite été nommée professeur de chimie bio-organique à Pierre et Marie Curie (Paris). Le Professeur Fournié-Zaluski a développé sa recherche dans l’unité INSERM 266 dirigée par le professeur Bernard-Pierre Roques. Elle était en charge du groupe de synthèse dans lequel elle a réussi la synthèse en phase solide de peptides , la synthèse d’inhibiteurs de diverses activités de peptidases (comme l’aminopetidase (APN) et la néprilysine (NEP) , l’APA et les inhibiteurs doubles). Son groupe a également développé des inhibiteurs sélectifs des enzymes inactivant l’enképhaline, l’un d’eux (le Tiorfan®) étant sur le marché comme agent anti-diarrhéique.

Marie-Claude Fournié-Zaluski a travaillé en rétrovirologie sur la protéine nucléocapside NCp7. Elle a participé avec l’équipe de l’analyse structurale de l’U2666 à l’élucidation des structures peptidiques par des études de RMN (enképhalines, CCK8 et fragments de CCK) et avec l’équipe de biochimie à des études structurales et fonctionnelles de diverses peptidases . Elle est actuellement directeur scientifique adjoint de Pharmaleads ; elle dirige le travail de développement de Pharmaleads dans le domaine de métalloprotéases (conception de substrats et d’inhibiteurs plus spécifiquement pour ACE, CEE, NEP, l’APA, APN).

Docteur en Chimie (Ph. D.)
Anciennement Professeur Université Pierre et Marie Curie