Communiqués de presse

Quantum Genomics annonce d'excellents résultats pour l'étude de Phase IIb " NEW-HOPE " dans l'hypertension artérielle   (12/11/2018 07:30)

· Firibastat dépasse largement le critère principal de l'étude et démontre une efficacité hautement significative sur une population à haut risque cardiovasculaire dont l'hypertension artérielle est généralement difficile à traiter

· Ces résultats ouvrent la voie au lancement d'une étude de phase III dans le traitement de l'hypertension artérielle résistante

· Webcast aujourd'hui, le 12 novembre à 16h00 (Paris) / 10h00 (New York)

Quantum Genomics (Euronext Growth - FR0011648971 - ALQGC), société biopharmaceutique spécialisée dans le développement d'une nouvelle classe de médicaments agissant directement sur le cerveau pour traiter des besoins médicaux non satisfaits dans le domaine des maladies cardiovasculaires, annonce d'excellents résultats pour son étude de Phase IIb NEW- HOPE évaluant l'efficacité et la bonne tolérance du firibastat, un nouvel inhibiteur de l'aminopeptidase A cérébrale (BAPAI, Brain Aminopeptidase A Inhibitor), dans le traitement de l'hypertension artérielle. Les données ont fait l'objet d'une présentation orale lors des sessions scientifiques 2018 de l'American Heart Association (AHA) qui ont eu lieu du 10 au 12 novembre à Chicago. La Société tiendra également une audioconférence et un webcast aujourd'hui à 16h (heure de Paris) pour commenter ces résultats.

Pour Jean-Philippe Milon, Directeur Général de Quantum Genomics, « les résultats de l'étude NEW-HOPE confirment le potentiel du firibastat en tant que traitement sûr, efficace et bien toléré de l'hypertension artérielle sur une population peu étudiée de patients hypertendus à haut risque cardiovasculaire. Ces données représentent à ce jour l'avancée la plus importante pour Quantum Genomics et non seulement nous rapprochent de notre objectif d'apporter une réponse à d'importants besoins médicaux non satisfaits, mais aussi ouvrent la voie au lancement d'une étude pivot de phase 3 pour évaluer l'efficacité du firibastat dans le traitement de l'hypertension artérielle résistante. »

Critère principal atteint : diminution hautement significative (p < 0,0001) de 9,7 mmHg de la pression artérielle systolique

L'investigateur principal de l'étude, le professeur Keith C. Ferdinand (FACC, FAHA, FASH, FNLA) de l'Université de Médecine de Tulane (Nouvelle-Orléans), a présenté le 10 novembre dernier les résultats de l'étude de phase IIb « NEW-HOPE ». Les résultats montrent qu'un traitement de huit semaines par du firibastat entraîne une diminution statistiquement significative de 9,7 mmHg (p < 0,0001) de la pression artérielle systolique mesurée automatiquement, ce qui correspond au critère principal de l'essai. La pression artérielle diastolique, un critère secondaire, a également baissé significativement de 4,3 mmHg (p < 0,0001).

« Une diminution d'au moins 7 mmHg de la pression artérielle systolique est généralement considérée comme cliniquement pertinente pour caractériser un effet anti-hypertenseur chez des patients difficiles à traiter. Cet objectif a été largement dépassé dans notre étude NEW-HOPE », a déclaré le Dr. Bruno Besse, Directeur Médical de Quantum Genomics. « Les résultats de l'étude, en particulier l'ampleur de la diminution de la pression artérielle, sont très encourageants et nous permettent d'être confiants sur l'avenir du firibastat. »

Firibastat a prouvé son efficacité au sein de tous les sous-groupes

L'efficacité du firibastat dans la diminution de la pression artérielle a été démontrée dans tous les sous-groupes, quel que soit l'âge, le sexe, l'origine ethnique et le poids. Une diminution statistiquement significative de la pression artérielle systolique a notamment été observée chez les patients obèses

(-10,4 mmHg, p < 0,0001) et afro-américains (-10,5 mmHg, p < 0,0001). Pour ces derniers patients, qui présentent un risque cardiovasculaire élevé, les traitements par les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine sont généralement peu efficaces en monothérapie et ne représentent pas le traitement de première intention dans les recommandations européennes et américaines actuelles.

Firibastat a été bien toléré sur le plan clinique et biologique

Globalement, firibastat a été bien toléré. Les effets secondaires les plus fréquents ont été des réactions cutanées et des céphalées, avec des fréquences respectives de 4 % et 3 %, équivalentes à ce qui a été observé avec d'autres classes de médicaments antihypertenseurs. Aucun angiœdème n'a été signalé. Aucune variation des niveaux de potassium (kaliémie) ou de sodium sérique (natrémie) n'a été observée. La glycémie et la fonction rénale sont également restées stables.

Menée aux Etats-Unis, l'étude de Phase IIb NEW-HOPE (NCT03198793), multicentrique et ouverte, a évalué l'efficacité et la bonne tolérance du firibastat dans le traitement de l'hypertension artérielle chez 256 patients en surpoids ou obèses et majoritairement d'origine afro-américaine ou hispanique, susceptibles de présenter une hypertension artérielle résistante. Après deux semaines d'arrêt de leur traitement anti-hypertenseur initial, les sujets ont reçu du firibastat pendant 8 semaines (250 mg deux fois par jour par voie orale pendant 2 semaines, puis 500 mg deux fois par jour si la pression artérielle restait > 140/90 mmHg ; l'hydrochlorothiazide, 25 mg une fois par jour, pouvait être associé après un mois de traitement si la pression artérielle restait > 160/100 mmHg).

Le critère principal de jugement était la variation par rapport à la valeur initiale de la pression artérielle systolique clinique mesurée automatiquement. Les critères secondaires sont les variations de la pression artérielle diastolique, de la pression artérielle ambulatoire et la tolérance clinique et biologique.

Ces résultats seront commentés lors d'un webcast en anglais
le lundi 12 novembre à 16h (heure de Paris)

Lien de connexion : http://www.digitalvideo.fr/quantumgenomics/

Cette présentation sera ensuite mise à disposition sur le site de la Société
www.quantum-genomics.com, rubrique « Investisseurs ».

A propos de Quantum Genomics

Quantum Genomics est une société biopharmaceutique spécialisée dans le développement d'une nouvelle classe de médicaments cardiovasculaires, fondée sur le mécanisme d'inhibition de l'Aminopeptidase A cérébrale (Brain Aminopeptidase A Inhibition ou BAPAI). Seule société au monde à poursuivre cette approche innovante ciblant directement le cerveau, elle s'appuie sur plus de vingt années de travaux en recherche fondamentale et clinique dans les plus grands centres français (INSERM, CNRS, Collège de France, Université Paris-Descartes). Quantum Genomics a ainsi pour objectif de développer des traitements innovants de l'hypertension artérielle compliquée voire résistante (environ 30% des patients sont mal contrôlés ou en échec de traitement), et de l'insuffisance cardiaque (un patient sur deux diagnostiqué meurt dans les cinq ans).

Basée à Paris et New York, la société est cotée sur le marché Euronext Growth à Paris (FR0011648971 - ALQGC) et inscrite sur le marché américain OTCQX (symbole : QNNTF). Plus d'informations sur www.quantum-genomics.com et sur nos comptes Twitter et Linkedin

Contacts

Quantum Genomics  
Jean-Philippe Milon
Directeur Général
01 85 34 77 70 [email protected]
Marc Karako
Vice-Président Finance - Relation investisseurs
01 85 34 77 75 - [email protected]
 
So Bang
 
Samuel Beaupain
Communication médias et scientifique
06 88 48 48 02 - [email protected]
Nathalie Boumendil
Communication financière
06 85 82 41 95 - [email protected]
 
Edison Advisors (U.S.)
 
LifeSci Public Relations (U.S. Media Contact)
Tirth Patel
Investor Relations
+1 (646) 653-7035 - [email protected]
Michael Tattory
Media Relations and Scientific Communications
+1 (646) 751-4362 | [email protected]

 

- ANNEXE –

Les maladies cardio-vasculaires, un enjeu de santé publique

Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, avec 17,5 millions de décès, soit 31% de la mortalité mondiale totale[1]. Rien qu'en France, malgré de considérables progrès thérapeutiques, les maladies cardio-vasculaires restent à l'origine d'environ 140 000 morts par an ; elles sont aussi, l'une des principales causes de morbidité avec 11 millions de patients traités pour risque vasculaire[2]. Elles représentent au total 28 milliards d'euros de dépenses annuelles.

L'hypertension artérielle, la plus fréquente des affections cardiovasculaires

L'hypertension artérielle est un tueur silencieux, pas toujours diagnostiquée car ne présentant aucun symptôme. Même si la prise de la pression artérielle est pratiquement systématique lors de toute consultation médicale, seule la moitié des adultes ayant une pression artérielle élevée se sait hypertendue et parmi les patients traités, seule la moitié présente une pression artérielle bien contrôlée. Pourtant l'hypertension artérielle est une maladie fréquente (elle touche un adulte sur trois) et dont les complications sont sévères puisqu'elle est par exemple à l'origine de 62%[3] des AVC[4].

Des traitements contraignants et pas toujours efficaces

Les médicaments les plus récents, utilisés dans l'hypertension artérielle et l'insuffisance cardiaque inhibent au niveau périphérique le Système Rénine Angiotensine Aldostérone qui est l'un des éléments clés de la régulation du système cardiovasculaire.

Dans l'hypertension artérielle, les traitements actuels, souvent utilisés en bi ou trithérapies, présentent souvent des effets secondaires gênants et au moins 30% des patients hypertendus sont mal contrôlés, voire résistants. En outre, 50 % des patients prenant un antihypertenseur arrêtent de le prendre dans un délai de 1 an[5].

La nouvelle classe thérapeutique que développe Quantum Genomics constitue donc un espoir pour des millions de patients dans le monde.


[1] Source : OMS | Maladies cardiovasculaires - Aide-mémoire - Janvier 2015

[2] Source : Ministère de la Santé et des Solidarités – Maladies cardio-vasculaires

[3] Source : INSERM – Dossier Hypertension Arterielle

[4] Accident Vasculaire Cérébral : Après un AVC, 1 personne sur 5 décède dans le mois qui suit, les 3/4 des survivants en gardent des séquelles définitives, 1/3 devient dépendant, 1/4 ne reprendra jamais d'activité professionnelle - France AVC

[5] Source : LEEM – Comment améliorer l'observance des traitements


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